Histoire économique
Les échanges et le commerce se sont développés au 13ème siècle à Saint-Jean du Bruel situé sur le "grand chemin" entre Millau et le Vigan. Les châtaigniers, bien connus comme "arbres à pain" des cévenols, constituaient la principale ressource économique devant le commerce des animaux (mulets, chèvres, bovins, porcs).
Grâce à l'eau de la Dourbie, de nombreuses industries se sont développées progressivement. Le travail du bois de châtaignier se diversifiant : sabotiers, tonneliers, fabricants de "comportes" (cuves à vendanges renommées, qui se vendaient dans une partie du Languedoc et le Vallon) s'établirent. Apparurent également des tisserands, des gantières, des chapeliers, des horlogers, et une industrie potière (moules à fromages, tuiles vernissées). En 1800, le village comptait quatre fois plus d'habitants qu'actuellement.
En 1852 des puits de mine de charbon sont ouverts sur le proche Causse Bégon. En 1924, un immense téléphérique appelé "le câble" long de 18 km est construit pour acheminer le minerai noir : il sera utilisé jusqu'en 1932. De 1925 à 1930, 4 000 tonnes de charbon seront extraites. Côté agriculture avec l'élevage de brebis, on cultivait la vigne sur les bandes de terre étroites appelées "traversiers" qu'on peut voir encore de nos jours.